Elles sont, aujourd’hui, la seule façon d’engendrer des enfants pour les hematoï, suite à la stérilité féminine de la noblesse. Lors de la prise de conscience des hematoï face aux complications à engendrer des enfants viables et en bonne santé, les scientifiques se sont mit à chercher une solution pour parvenir à contrer ce problème. C’est alors que des tests se sont mis en route sur les femmes mortelles, qui elles, ne semblaient pas atteintes du même mal que les hematoÏ. Quelques années plus tard, la première mère porteuse fut trouvée. Certaines femmes mortelles semblaient posséder un gène qui réussissait à stabiliser le gène masculin des hematoï et ainsi, pouvoir donner un enfant du même groupe qu'eux. Commença alors le temps des mères porteuses. La noblesse mit en route le dépistage des jeunes femmes porteuses du gène dans tout Senétha, faisant passer une loi. Chaque jeune fille portant le gène et ayant atteint les six ou sept ans, doit alors être menée dans l’institut de sa ville et être ainsi, préparée à porter la progéniture d’une famille hematoï. Si beaucoup étaient outrés par cette nouvelle loi, les soulèvements ne firent pas long feu, étouffés par les Sentinelles et les forces armées de la noblesse. Pour tempérer le peuple, une généreuse contribution financière est offerte aux familles mortelles qui lèguent leur enfant à la noblesse. Selon les lois, les mères porteuses doivent être respectées et bien traitées, étant d’une très grande valeur dans Senétha. Cependant, une fois la majorité atteinte, celles-ci sont venues aux enchères qui a lieu une fois par an, à une famille noble où elle subira une insémination artificielle quand ses inquisiteurs le décideront.



caractéristiques physiques Physiquement, elles n’ont rien qui les différencient des autres femmes. Elles possèdent toutes des caractéristiques qui leur sont propres (fines, rondes, blondes, brunes, grandes petites…), cependant, c’est dans l’ADN que tout se passe. Lors des premiers tests, un gène fut découvert et qui procède à l’équilibre du gène hematoÏ masculin. Gène présent seulement chez certaines filles et seulement chez les femmes mortelles, c’est ce qui les rends si précieuses aux yeux du peuple hematoïque. Cependant, il a également été prouvé que les mères porteuses tombent rarement malades et sont, généralement, en très bonne santé.

éducation Lorsque le gène de mère porteuse est repéré chez une jeune femme (généralement, lorsqu’elle a six ou sept ans), celle-ci est alors envoyée dans l’institut qui éduque les mères porteuses et seulement celles-ci, leur apprenant les bonnes manières, la ligne de conduite à suivre ainsi que les coutumes. Chaque ville possède son propre institut et, de manière généralisée, toujours basée sur le même modèle et dans un état impeccable. L’enfant est alors préparé durant plusieurs années à son nouveau rôle, ses obligations et sera coupé de sa famille qui recevra un dédommagement financier mensuel durant toute la scolarité. Les jeunes femmes sont instruites par des femmes et seulement des femmes qui sont nommées perceptrices, et suivie chaque mois par un médecin qui s'assure de la bonne santé des jeunes femmes. Bien que l'éducation soit rude et laborieuse, elles sont extrêmement bien nourries (de façon équilibrée) et bien traitées étant vue comme précieuses pour l'avenir.

vente aux enchères Une fois que les mères porteuses atteignent l’âge de dix-sept années, elles sont dites prêtes pour leur rôle. Chaque année, une vente aux enchères est organisée dans la capitale de Senétha, qui rassemble les grandes maisons et la noblesse Hematoï, pour faire l'acquisition d’une mère porteuse. Si cet événement n’est pas obligatoire, beaucoup s’y rendent juste par amusement, ou cherchant la perle rare pour engendrer leur enfant. Mises dans un train, les mères porteuses de tout Senétha sont alors envoyées dans la capitale. Un peu avant d’y arriver, un médecin leur administre un sédatif par précaution, la loi estimant qu’elles ne doivent pas être conscientes quand elles arrivent sur place. Lorsqu’elles se réveillent, elles sont nues sur une table en métal, accompagnée d’une personne qui s’occupera de la préparer, ayant un temps limité. Numéro imposé, la mère porteuse devra oublier son ancienne identité et accepter l’identité qui lui sera imposé lors de son achat par ses acheteurs. Une fois prêtes, elles sont rassemblées petit à petit dans une salle par dix mères porteuses, sous bonne garde. Une à une, elles sont appelées et exposées sur une scène où les Hematoï font monter les enchères. Pour cela, le maître de cérémonie expose l’état de santé, les mensurations, les atouts de celles-ci. Une fois acquise, elle est menée dans une nouvelle pièce et mise de nouveau sous sédatif, pour se réveiller dans sa nouvelle demeure. La vente aux enchères n’a donc rien d’amusant pour les mères porteuses, étant davantage traitées comme de la marchandise. Dès lors, celles-ci tombent de haut, s’étant imaginé tout autre chose...

grossesse Lors de son acquisition, les mères porteuses son sous le contrôle de la femme de la maison, et sous la joute de ses désirs. La grossesse se fait de façon artificielle et, jamais (officiellement) de façon naturelle. Lorsque la maîtresse de maison décide qu’il est temps de tenter une grossesse, elle fait appelle à un médecin qui viendra effectuer l'insémination. Pour les plus grandes famille, celle-ci se passe sur place, chez les autres, à l’hôpital de la ville. Cependant, les fausses couches sont assez récurrentes et plusieurs essaies sont nécessaires. Une réussite peut prendre plusieurs mois, voir même plus d’un an. Si l'insémination est obligatoire, les maîtres de maisons (rarement) aiment user de leurs pouvoirs sur les mères porteuses et des grossesses naturelles surviennent. Quand c’est le cas, c’est un secret bien gardé et tabou. La durée d’une grossesse est de huit mois, huit mois et demi et une mère porteuse enceinte est largement chouchouté, du moins, en apparence. Une mère porteuse peut avoir jusqu’à deux enfants pour la même famille.

accouchement l’accouchement est une étape extrêmement difficile et douloureuse, surtout que les médecins refusent de façon générale, à offrir de quoi atténuer les douleurs de celles-ci, de peur d'interférer dans le bon déroulement de la grossesse. Selon les statistiques, une mère porteuse sur deux décède durant la mise au monde de l’enfant, et celles qui survivent doivent reprendre des forces durant au minimum six mois avant d’être de nouveau fécondée si tel est le souhait de la famille hematoï. Une fois l’accouchement terminé, la mère porteuse n’a le droit qu’à un seul contact de deux minutes avec son enfant, avant d’être séparé de lui et de ne plus avoir de droits sur celui-ci.



vis-à-vis des hematoï La mère porteuse doit totale soumission et obéissance à ses acheteurs. Selon la loi, une fois achetée à la vente aux enchères, celle-ci est sous la responsabilité de ses acheteurs. Ceux-ci sont en droit de faire ce qu’ils veulent de la mère porteuse, de la traiter comme bon leur semble et d’imposer leurs propres règles. Les mères porteuses ont pour interdiction de manquer de respect au peuple hematoïque ou encore, de se rebeller contre ses inquisiteurs. En soit,la mère porteuse n'a aucun droit propre. De ce fait, une mère porteuse peut-être battue et mal traitée, sans que personne ne puisse rien y faire.

vis-à-vis des enfants Une fois l’enfant venu au monde, la mère porteuse n’a pas de droits sur celui-ci. Elle ne sera pas autorisée à lui dire qui elle est, entretenir une relation quelconque avec celui-ci ou encore, réclamer à prendre des décisions. Cet enfant n’est pas, aux yeux de la loi, considéré comme le sien, mais bien comme celui de la famille à laquelle elle est rattachée.

vis-à-vis des hommes Tant qu’elle est sous l'acquisition d’une famille, la mère porteuse n’a pas le droit d’avoir des relations sexuelles avec des hommes, ou encore, des liaisons. Si celle-ci est prise à fréquenter un mortel ou un hematoï, elle sera condamnée à mort sur la place publique. Une mère porteuse n’a donc pas le droit à un quelconque contact avec la gente masculine, jusqu’à ce que son rôle de mère porteuse lui doit enlevé.

une fois le rôle de mère porteuse terminé Lorsqu’une mère porteuse donne deux enfants à la famille qui l’a acquise à la vente aux enchères, celle-ci est selon la loi, libre de retourner chez elle. Financièrement couverte par le gouvernement, elle a cependant la stricte obligation de ne pas parler de son rôle de mère porteuse, sous peine de mort. Cependant, beaucoup de mères porteuses ne survivent pas jusque-là, et celles qui parviennent et s’arracher aux rouages des mères porteuses, sont brisées mentalement et physiquement.


Certaines mères porteuses sont porteuses du gène des apollyons, cependant, ce n’est pas pour autant qu’elles donneront naissance à ces anomalies à coup sûr. Ca reste quelque chose d’extrêmement rare et de tabou quand ça s’apprend, étant surtout une situation récente et mal connue. Cependant, il est possible pour une mère porteuse de donner naissance à un apollyon dans la noblesse.