Divinités régnant en maître sur terre, faisant de ces horizons, leur royaume en tout point. Murmures glorieux d’une époque où les hommes étaient des sujets, sans distinctions, honorant ceux qui étaient capables de déplacer des montagnes, faire pleurer le ciel ou encore, anéantir les terres d’un souffle glacé. Un règne dangereux, passionné qui mena à de nombreuses destructions, et ce, jusqu’à ce que les Dieux décident de monter dans les cieux, offrant aux hommes la terre comme cadeaux. Jamais ils ne devaient oublier, et cette raison mena à de nombreuses naissances. Dieux qui revenaient, en silence sur terre, envirant les femmes, les envoûtants pour finir sous des draps blancs à leurs côtés. Naissances donnant vie à des êtres capables de pouvoirs désarçonnant. Enfant pouvant contrôler la terre, garçonnet capable de faire pousser les arbres, fillette contrôlant les flammes…l’air des Hematoï commença. Descendances divines, ils furent durant très longtemps ceux que l’on acculait de trésors, de sourires, de méfiances. Ils prirent la place des leurs parents, s’imposant comme roi et comme reine, noblesse d’infortune, commencement d’une monarchie sanglante. Et durant des siècles, les Hématoï prirent place sur les trônes, dans les châteaux, imposant leur pouvoir, leur férocité…jusqu’au jour où ils se firent de moins en moins nombreux. Naissances ne donnant vie qu’à la mort, grossesses devenues rares, fausses couches nombreuses. La lignée, doucement, commençait à s’éteindre avec les pouvoirs, déclinant avec le temps. Voyant leur espèce s’enfuir dans les brumes d’un passé évident, les scientifiques furent exploités pour trouver une solution, malmenés pour trouver un remède contre cette stérilité visant les femmes et non, les hommes. Des années plus tard, les mères porteuses furent trouvées. Femme portant un gène spécial, capable de stabiliser le gène des hématoï et de donner, ainsi, naissance à un enfant, une nouvelle ère vit le jour. Toujours stériles, ils parviennent à se reproduisent via ces femmes du peuple, naissant de part et d’autre des continents, programmées pour faire persister la divinité en déchéance.



caractéristiques physiques Physiquement, les Hematoï ne changent pas du reste des mortels. Ils ont tous le sang de couleur carmin, un physique qui diffère selon leurs origines de naissance. Néanmoins, il a été prouvé scientifiquement, que les femmes sont stériles et ne peuvent donc plus porter d’enfants de façon naturelle, ayant recourt, de ce fait, aux mères porteuses. De façon visuelle, il est également, mais de façon subtile, remarqué que les Hematoï possèdent une peau plus pâle que la normale. Néanmoins, ceux-ci n’ont aucun mal à se fondre dans la foule des mortels. De façon plus, physionomique, les Hematoï ont un organisme qui évacue naturellement les graisses et déchets organiques de façon, rapide. Vous ne trouverez donc pas d’obésité chez eux. Pour autant, ceux-ci peuvent tomber malade, et mourir suite à une maladie plus fulgurante. Ils sont même considérés comme, plus fragiles, que les mortels. Beaucoup disent que c’est dû à leur manque d’investissement dans le monde, d’autres, que leur sang divin dilué leur occasionne une tare génétique. À ce jour, rien n’a été pour autant prouver.

caractéristiques divines Descendants divins, chaque Hematoï vient au monde avec une capacité qui est propre à sa famille, transmise par son père. L’enfant aura donc, sans aucun doute, la même capacité divine que son géniteur, liée à un des cinq éléments. Pouvoir qui se manifeste dans l’enfance, vers l’âge de huit ans, celui-ci est souvent déclenché par une émotion forte (colère, tristesse, peur…). Au début, l’Hématoï ne contrôlera en rien son don, et c’est pour cette raison, qu’un apprentissage rigoureux lui sera donné par son père, généralement, ou encore, par un maître de son élément. Plus l’enfant grandit, et plus sa capacité devient contrôlable, néanmoins, il faut des années d’apprentissages, avant que l’élément soit maîtrisé de façon absolue. Vers l’âge de vingt-cinq ans, le jeune adulte passera un test à Senétha, auprès des maisons nobles et de la royauté. Les résultats de ce test mèneront à un numéro de stade (stade 1,2,3,4,5), qui identifiera la puissance de l’hématoï. Dû à l’amoindrissement des Hematoï et de la puissance de leurs dons, les hommes dépassant le stade 3 sont extrêmement prisés pour les mariages arrangés. Malheureusement, depuis près de cent-cinquante ans, aucun Hematoï n’a dépassé le stade 4.

naissance Autrefois, pour donner naissance à un Hematoï, il fallait deux parents possédant du sang divin dans les veines. Malheureusement, depuis plusieurs années, les choses ont changé. Femmes devenues stériles pour causes inconnues, les mères porteuses sont devenues la manière, unique, de donner naissance à un enfant viable. Inséminée par le père, de façon médicale (la plupart du temps, certains Hematoï mâles se permettent de faire les choses à l’ancienne), la réussite de l’opération peut prendre jusqu’à deux voir trois ans pour les moins chanceux. La durée est donc variable. Neuf mois de gestation donneront naissance à un enfant, ressemblant physiquement au père, et à la mère porteuse. Depuis peu, des anomalies ont été découvertes un peu partout dans le monde, des Apollyons. Enfants ou adultes, capables de contrôler les cinq éléments et non pas un seul, chez les mortels. Et pourtant, chez les Hematoï, également, se trouvent ces anomalies qui se font plus que discrètes sous peine de mort sans préavis.



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